vendredi 7 décembre 2012

Chapitre 12





 Autant dire que ce matin, en me réveillant, je n'étais pas vraiment sereine et reposée. En effet, je n'avais pas seulement passé la nuit avec Ian mais avec tout un groupe. Au cours de la nuit, je m'étais réveillée à plusieurs reprises. Soit par les monologues d'Abby sur je ne sais quelle robe, soit par les petits bruits étranges poussés par Olivia ou encore par les ronflements groupés de certains garçons. Dur dur pour moi qui ai l'habitude de ne partager ma chambre qu'avec Ian, qui lui, ne ronfle pas.
Tout ce remue-ménage m'avait empêchée de dormir, si bien qu'à mon réveil, je n'avais qu'une envie, transporter à nouveau mon lit dans ma chambre et m'écrouler dessus pour quelques heures de sommeil.
En voyant ma tête, Ian eut pitié de moi et m'attira contre lui. Je blottis alors ma tête contre son torse et il rabattit son bras par-dessus moi pour me couvrir du bruit de certains se levant. Je me sentais sombrer peu à peu dans mon sommeil lorsqu'un déclic me fit bondir. Je lançais alors un regard noir à Noëla se tenait juste devant nous, un appareil photo à la main.

– Tu as deux secondes pour quitter mon champs de vision avant que je ne te fasse manger ton appareil photo.
– Oups... On dirait bien que la future épouse s'est levée du pied gauche ce matin.
– Je serais de meilleur humeur si tu ne venais pas de me réveiller... Et puis, pourquoi me prends-tu en photo ?
– C'est une surprise.
– Noëla, écoute-moi bien car je ne vais le dire qu'une fois. Va voir ailleurs si j'y suis, je veux dormir.
– Ok, ok...

No partit, je lançais un regard plein de désespoir à Ian. Plus que jamais, j'avais besoin de son aide pour parvenir à dormir ne serait-ce que vingt petites minutes d'affilées. Il me fit un grand sourire et m'attira sous la couverture, nous recouvrant entièrement, et me serra dans ses bras.

– Dors encore un peu mon ange, je te protège de tes amies complètement folles.
– Merci, lui mimai-je simplement avant de l'embrasser et de me laisser bercer par le rythme apaisant de son cœur.

Malheureusement pour moi, c'était sans compter sur le fait que nos chères directrices avaient décidé que, malgré tout ce qu'il se passait en ce moment, nous devions reprendre notre routine quotidienne. Samantha annonça qu'il était temps de nous lever et de prendre notre petit déjeuner. Elle ajouta que nous avions une heure avant que les cours ne commencent.
Je sentais que cette journée allait être détestable. Une mauvaise nuit, cumulée à un réveil catastrophique et maintenant ma tante qui s'y mettait. Non. C'était trop pour moi. Je fis semblant de ne pas avoir entendu mais Ian se décala doucement et releva mon menton du doigt.

– Je sais que tu es réveillée.
– Chut, c'est un secret.
– Aucune chance que ça marche, tu connais Sam.
– S'il te plaît, ne dis pas que...
– Ian a raison Erin, et tu n’échapperas pas au cours de ce matin. Ce ne sera d'ailleurs pas du luxe vu les résultats de ton dernier contrôle. Ton père va être furieux si tu ne bosses pas un peu plus.

J'attrapai le haut de la couverture et la tirai vers le bas de façon à juger la tête que faisait Samantha et si elle serait éventuellement d'humeur à me prendre en pitié et à me laisser dormir encore quelques instants.
Devant son visage fermé et son regard, je devinai aussitôt que ce ne serait pas le cas. Zut ! Je devais me lever et me préparer.

– Tu as vraiment une sale tête.
– J'ai presque pas dormi cette nuit, il y avait bien trop de bruit.
– C'est surtout que vous avez fait la fête jusqu'à pas d'heure hier soir.
– J'avoue que nous avons traîné mais je t'assure que la nuit à été horrible.
– Tu n'auras qu'à aller faire une petite sieste après les cours. Dépêche-toi.
– Ouiiii, râlai-je.
– Et plus vite que ça, tu vas finir par effrayer ce pauvre Ian, s'il te voit trop longtemps avec cette tête là.

J'émis ce qui me parut un grognement. Samantha s'éloigna, me laissant avec ma mauvaise humeur. Ian me murmura quelques paroles douces au creux de l'oreille et me fit une proposition que je ne pus refuser. Il me proposa une douche à deux si je me dépêchais de me lever. Je hochais simplement la tête et après un dernier baiser plein de passion je me levais. Il était parvenu en une simple petite phrase à me placer dans de meilleurs dispositions pour la journée. Celle-ci n'allait peut-être pas être aussi terrible que je le pensais. Une fois debout, Ian et moi passâmes dans la salle des repas et avalâmes en tout hâte un morceau de pain et notre bol de café. Je pris même une double dose de caféine pour être certaine de tenir debout toute la matinée. Nous filâmes ensuite sous la douche et après une petite pause câline sous l'eau chaude, nous redescendîmes rejoindre les autres pour trois heures de cours intensifs donnés par Sam.
Elle avait raison, j'avais la tête tellement occupées ces derniers temps que mes notes avaient sensiblement baissé. Je devais me reprendre. Mon père me l'avait bien fait comprendre en me laissant quitter Paris sans lui. Je devais travailler et obtenir mon diplôme sans ça, il me ferait quitter l'institut. Le ferait-il vraiment ? J'avais un doute. Mieux ne valait-il pas pousser de trop les limites et ne pas tenter le diable.
Durant toute la matinée, je fis de mon mieux pour me concentrer sur ce que nous expliquait Samantha. Rose l'assistait et aidait ceux qui en avaient besoin. Lorsque cette dernière passa près de moi, elle me lança un regard des plus méprisants. Elle n'avait visiblement pas accepté l'idée de notre futur mariage. Et bien tant pis pour elle, je n'allais pas me rajouter de nouveaux soucis en plus de ceux que j'avais déjà.
Quand ma tante nous libéra, nous allâmes tous manger un morceau.
Comme depuis notre arrivée, nos matinées étaient réservées aux cours et après une pause de deux heures, le midi, nous reprenions l'après-midi, avec notre entraînement..
Je mangeai à toute vitesse et entraînai Ian dans notre chambre d'avant. Nous devions rester en groupe mais du moment que nous étions deux cela devait aller. Et puis cela aurait été gênant de profiter du corps de mon fiancé sous le regard des autres avec qui nous partagions à présent la salle commune, fraîchement transformée en dortoir. Depuis hier soir, je n'avais qu'une envie. Lui retirer ses vêtements et sentir sa peau nue et douce contre la mienne. Impossible de faire quoi que ce soit durant la nuit avec ce manque d'intimité et ma tentative de pousser un peu plus loin notre câlin sous la douche avait été repoussée par Ian me rappelant que nous étions tous attendus en cours.

– Où m'emmènes-tu ?
– Tu verras bien.
– Sil ?
– Je t'emmène dans un endroit où nous serons enfin seuls et où je pourrais profiter de toi.
– Hmm, joli programme mais tu ne voulais pas dormir un peu avant l'entraînement ?
– Je dormirais mieux une fois que tu m'auras complètement épuisée.

Ian ne répondit pas mais son regard pétillant et son petit sourire en coin me firent parfaitement comprendre qu'il avait compris mon plan et partageait les mêmes envies. Une fois la porte de notre chambre refermée et surtout verrouillée, nous nous laissâmes aller sans aucune retenue à nos pulsions. Ian ne se fit pas prier pour m’enlever mon gilet et mon top à bretelle. Tout en lui facilitant la tâche, je me débattis avec les petits boutons de sa chemise. Une fois qu'il m'eut mise en soutien-gorge, il m'aida en ôtant ses bras des manches. Mes mains passèrent avec légèreté dans son dos, lui créant des frissons et il se colla aussitôt à moi. J'adorais sentir son torse contre ma peau nu mais quelques vêtements nous séparaient encore et la chaleur m'envahissant peu à peu, ils devenaient de trop. Ian devait ressentir ce même désir brûlant car sans rien dire, nous nous embrassâmes avec passion tout en enlevant le reste de nos vêtements. Une fois nue, Ian me fit reculer jusqu'au mur où il prit un malin plaisir à faire monter la température de mon corps par un jeu de caresses et de baisers. Je n'en pouvais plus, j'avais l'impression de me consumer. Ce n'est que lorsque je le sentis enfin en moi que cette terrible frustration s'effaça pour laisser place à une vague de désir. Nous fîmes l'amour ainsi, entremêlant tendresse et passion. Ce n'est qu'une fois que nos deux corps furent rassasiés l'un de l'autre que je me rendis compte que de la fenêtre n'importe qui aurait pu nous voir contre ce mur. Je me sentis aussitôt rougir.

– Qu'y a-t-il mon amour ? Des regrets ? Tu aurais peut-être préféré que nous fassions l'amour dans un lit ?
– Non, pas du tout mais... regarde, lui dis-je en désignant la fenêtre.
– Oui et bien quoi ? Il pleut. N'as-tu pas encore l'habitude de ce temps londonien ?
– Ce n'est pas ça. Ian... N'importe qui aurait pu nous voir faire l'amour.
– C'est plutôt excitant non ?
– Tu trouves ça excitant que quelqu'un nous observe ?
– Non, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Mais un peu de risque, l'angoisse d'être surpris, tout cela ajoute un peu de piment ne trouves-tu pas ?

Je ne savais pas trop quoi lui répondre. Depuis notre première fois, il était vrai que nos étreintes avaient été jusqu'à maintenant plutôt sages. Si je ne comptais pas la fois où nous avons été interrompu sous la douche ou celle où nous avions commencer dans la salle de bain. Maintenant que j'y repensais, j'avais apprécié cette part d'inconnu, ce petit frisson ressentit lors de cette dernière fois par peur d'être interrompue. Était-ce mal ? N'étais-je pas tout à fait normal pour trouver cette sensation excitante ? Devenais-je impudique ? Qu'allait penser Ian de moi ?
Comment lui avouer qu'il avait raison mais que cela me faisait peur.

– Silver ? Appela-t-il doucement avec une voix trahissant son inquiétude.
– Désolée... Je...
– Si tu préfères que nous nous contentions de faire l'amour dans notre lit je comprendrais. Je... enfin... c'est toi qui vois.
– Non. Tu as raison... enfin... oui, je pense que cela ajoute quelque chose de plus mais... tu imagines si quelqu'un nous a vu ? C'est gênant !
– Personne ne nous a vus. Et puis si c'est le cas, il ou elle aura prit un cours, ajouta-t-il avec son si craquant petit sourire en coin.
– Ce n'est vraiment pas drôle, tentai-je de le reprendre en vain.
– Tu ne veux donc plus que je fasse ça ? Me demanda-t-il en embrassant mon cou. Ou ceci ? Ajouta-t-il en faisant courir ses mains sur mes côtes. Je dois dire que cela était plutôt... il ne termina pas sa phrase et me souleva du sol.

J'entourais sa taille de mes jambes et le laissa m'embrasser où bon lui semblait. J'étais complètement incapable de l'en empêcher car j'avais tout aussi envie que lui de sentir à nouveau son corps en moi.
Même si cette fois je fus vraiment consciente du risque qu'on nous entrevoie de la fenêtre, je me laissai totalement aller non sans avoir jeter un ou deux regards dehors. Seulement Ian était devenu un expert en la matière lorsqu'il s'agissait de me faire perdre la tête et me soumettre à nos envies les plus inavouables.


– Vous voilà enfin ! s'exclamèrent nos amis lorsque nous fûmes de retour dans le dortoir improvisé.
– Désolée, j'avais besoin de faire une petite sieste, la nuit n'a pas été très bonne.
– Un peu crapuleuse la sieste ? Je me trompe ? Nous questionna Noëla.

Nous avait-elle vu ? Rien qu'à cette idée, je sentis mes joues rougir. Elles devaient avoir pris une teinte cramoisie lorsque je voulus lui répondre mais que mes mots se perdirent dans le nœud s'étant formé dans ma gorge. Heureusement que Ian eut la présence d'esprit de lui répondre. Je ne compris pas exactement ce qu'il lui renvoya mais cela eut au moins pour résultat de la faire taire. Il me fallut un certain temps avant de retrouver ma capacité de parler. Et ce n'est qu'une fois que Brice, Ian, Cloé, Adam et moi fûmes dans la salle d’entraînement que je parvins à prononcer un mot.

– Nous ne... ce qu'à dit... Noëla...tentais-je de m'expliquer auprès de Cloé pendant que les garçons installaient le matériel dont nous avions besoin.
– T'en fait pas Erin, Ian avait raison. Votre vie privée ne regarde que vous. Et puis vous allez bientôt être mariés alors qu'est-ce que ça peut faire que vous ayez besoin de vous retrouver seuls pour un moment intime. Je peux comprendre je t'assure. Adam et moi n'en avons pas eu l'occasion mais je t'assure que ça me travaille tout autant que lui. Son attitude et la légère bosse de son pantalon me le confirme, rit-elle.

Son rire me contamina et je me mis à rigoler avec elle. Les garçons nous lancèrent des regards interrogateurs qui nous firent glousser encore plus.
Finalement, nous nous mîmes au travail. Ian m'aida à entraîner mes dons. Ces derniers s'étaient beaucoup développés et même s'il le savait, il fut surpris d'en voir l'étendu. Il ne fallait cependant pas que je me repose sur mes acquis et que je les entretienne.
Pour finir notre séance, mes amis se liguèrent contre moi. Chacun d'eux m'attaquèrent à coup de coussin. J'eus l'impression d'être revenue à une séance d'entraînement avec Brice et mon manque de concentration me fit prendre un des oreiller en pleine tête. Ian qui l'avait lancé éclata de rire, tout comme nos amis.
Après tant d'efforts, une douche fut la bienvenue. Ian la prit avec moi mais nous étions bien trop fatigués pour faire quoi que ce soit. De retour au dortoir, nous nous allongeâmes sur notre lit et discutâmes enlacés dans les bras l'un de l'autre. Abby se planta devant nous et nous prit une fois de plus en photo.

– Inutile de poser la question. C'est une surprise et je ne dirais rien même sous la torture.
– En parlant de torture, tu ferais bien de filer si tu ne veux pas que je me laisse tenter.
– Ça te rend grincheux de ne pas dormir, souffla-t-elle.


Ian grogna et Abby fila rejoindre Noëla après lui avoir envoyé que lui aussi ferait bien de dormir. Ian et moi nous regardâmes et j'eus beaucoup de mal à retenir un fou rire.
Ce soir là, nous nous couchâmes tous tôt. Samantha voulait que nous soyons plus attentifs que ce matin. Le bruit m'empêcha une nouvelle fois de dormir mais moins que la nuit précédente. Ce qui me réveilla, c'est la sonnerie de mon portable. Les autres râlèrent, n'appréciant pas le réveil.

– Il est trois heures du matin Erin, râla Abby.
– Désolée, dis-je avant de décrocher encore endormie et de me cacher sous la couverture pour atténuer ma voix. Allo.
– Erin, c'est papa.
– Que ce passe-t-il ? T'es en danger ? Tu as besoin de nous ?
– Non, chérie. Écoute-moi bien. Je n'ai pas beaucoup de temps pour te parler.
– Je t'écoute, dis-je malgré les protestations des autres.
– Tu avais raison, il s'agit bien d'un Grayling. Pour je ne sais quelle raison, cette pauvre créature est contrainte d'obéir à Jack. Erin, ils ont prévu de vous attaquer. Je ne sais pas encore quand exactement mais c'est pour bientôt.

Mon père m'expliqua rapidement que Jack avait regroupé l'intégralité du groupe et qu'il avait très peu de moment où il se retrouvait seul pour nous tenir au courant de ce qui se passe. Il semblait très inquiet de la suite des événements. Gabriel prit quelques secondes pour m'annoncer qu'il avait passé mon message aux autres et que tous allaient aussi bien que possible vu les circonstances.

– Où sont-ils ?
– Nous sommes tous réunis dans un grand hangar. Les vôtres sont enchaînés à même le sol dans une pièce attenante tout au fond du bâtiment. Une porte verrouillée les sépare du local principal où nous sommes.
– Nous devons attaquer avant qu'il ne le fasse.
– Attendez encore mais préparez-vous à attaquer et à vous défendre. J’essaie de te rappeler dès que possible.
– Je préviens immédiatement les autres. Fais attention à toi.
– T'en fais pas pour moi. Faites attention à vous.
– Promis.
– Erin ?!
– Oui ?
– Faites attention à la créature. Elle n'est pas très puissante mais elle a l'avantage de passer comme elle veut de l'autre côté et c'est un sacré avantage pour eux.
– D'accord.

Une fois raccroché, je sortis de ma couverture et m’aperçus que tous me regardaient. Sam et Britany y compris.
Je leur transmis les informations que Gabriel venait de me fournir et attendis la réaction de nos deux directrices qui semblaient vraiment très inquiètes. Elles quittèrent la salle ensemble après avoir désigné Adam et Christian pour rester éveillés pour que les autres puisse dormir en sécurité.
C'était sans compter sur le fait que qu'avec ces derniers rebondissements aucun de nous n'avaient l'intention de se rendormir. Au contraire, tout le monde y allait de son avis. Et pourquoi on attaque pas avant ? On devrait attendre. On devrait leur tendre un piège.
Brice n'avait qu'une envie, aller dès maintenant sauver Cassie. Heureusement que Ian était parvenu à le faire patienter un peu car il se serait retrouvé enchaîné avec les autres. Je jugeais qu'il était temps de leur dire tout ce que je savais sur le traitement réservé à leurs amis ainsi que de les prévenir pour mon père.
Je commençais d'ailleurs par ça. Je leur expliquais ce qui s'était passé lorsque Gabriel et Sam était jeune et comment le frère de notre directrice s'était retrouvé dans le camp adverse. Je les sentis tous se raidir à cette annonce mais le fait qu'il nous aide et qu'il soit redevenu l'ange qu'il était vraiment les apaisa.

– Ton père est vraiment l'un des leurs ?
– Il l'a été mais ce n'est plus le cas. Il est à cent pour cent avec nous et a d'ailleurs infiltré leur groupe pour leur soutirer des informations.
– Tu es certaine que ce n'est pas un piège.
– Oui. Faites moi confiance. Gabriel nous a prouvé à plusieurs reprises qu'il était de notre côté. Il m'a sauvé la vie.
– Britany est-elle au courant ?
– Depuis peu.
– Qu'a-t-elle dit ?
– Elle accorde toute sa confiance à Sam.
– Dans ce cas, et je pense pouvoir parler pour la plupart de nous, tu as la nôtre.
– Merci de me faire confiance. Je vous assure que nous allons sauver tous les autres.
– Et nous fêterons ça en célébrant votre mariage ! s'exclama Noëla.
– Oui, souris-je, nous fêterons ça tous ensemble.
Je repris en leur proposant de leur dire tout ce que je savais sur les conditions des autres en leurs précisant que ce n'était pas plaisant à entendre. La plupart ne voulurent pas savoir. Je voyais bien que Brice était partagé entre les deux camps. Il voulait certainement savoir ce qui était arrivé réellement à sa fiancé mais comme la bonne partie du groupe il craignait d'être déconcentré et aveuglé par la rage. Je décidais alors de simplifier les choses et de leurs passer les détails.

– D'après ce que m'a dit mon père, ils sont tous vivants et vont aussi bien que possible dans leurs conditions de détention. Je ne vous cache pas que ce n'est pas facile pour eux mais ils sont en vie et c'est le principal.


Nous finîmes la nuit tous réunis dans l'attente du retour de nos dirigeantes afin de savoir ce que nous allions faire.





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